Fruits Basket, Tome 22
de Natsuki Takaya

critiqué par Koolasuchus, le 23 octobre 2023
(Laon - 34 ans)


La note: étoiles
La promesse originelle
Bien résolu à ne plus fuir la réalité et à prendre sa vie en main, Kyo décide de confronter son père et d'avoir une franche conversation avec lui. Malheureusement ce dernier continue de l'accabler de reproches. Mais le temps où Kyo était incapable de répondre à ses remontrances est terminée et le jeune garçon va enfin lui dire vraiment ce qu'il a sur le cœur...

Avec une atmosphère encore assez lourde, le début de ce volume reste donc dans la tonalité du précédent. Cela permet pourtant à Kyo de franchir une étape décisive dans son développement et de plus, après cet événement, l'intrigue va s'alléger un peu et ainsi approcher à grand pas de sa conclusion. En effet, de gros changements sont à prévoir, impactant Tohru ainsi que tous ceux touchés par la malédiction et j'aurais d'ailleurs pensé que l'on n'atteindrait pas ce point avant le dernier tome. Malgré cela, et comme Natsuki Takaya sait si bien le faire, la joie et la tristesse ne sont jamais loin et même si l'ensemble est positif le ton reste assez doux-amer.

L'histoire n'est cependant pas encore terminée et la fin du volume va nous présenter la véritable origine de la malédiction. Pour être tout à fait honnête, je ne m'attendais absolument pas à ce que l'autrice nous la dévoile. Cela a donc rendu ce moment encore meilleur et là aussi le récit nous offre un très bon passage nous permettant ainsi de comprendre le pourquoi du comment à travers une histoire des plus émouvante.

Cet avant-dernier tome est donc d'excellente facture. Nous allons en effet de révélation en révélation et entre les moments auxquels on s'attendait mais qui font plaisir à voir et d'autres plus surprenants mais tout aussi bons je n'ai encore une fois pas vu les pages défiler. Le prochain tome sera ainsi le dernier, ce qu'il va s'y passer je ne le sais pas car je ne m'attendais pas à ce que l'histoire avance aussi vite mais je me doute bien que dans tous les cas l'émotion risque fortement d'être au rendez-vous.