Portrait du bienvenu
de Alexandre Bonnet-Terrile

critiqué par JPGP, le 30 août 2023
( - 77 ans)


La note:  étoiles
La marche forcée d'Alexandre Bonnet-Terrile
Avec "Portrait du bienvenu" la poésie devient ici l’essence convoitée du songe, comme si l'abrupte de la lune sur l’esprit, ne cessait de l’influencer. Il y a là parfois des morbidités giclant d’angoisse avec mâchoire de fer, mais à la base ne s’oublient ni la lutte à être ni ni l’incessante course
du flux verbal et de la vie vers un cosmos.

Bref la poésie en cette ouverture et cette renaissance déploie une vision : celle d'un chercheur plongeant aux puits obscurs une lumière à faire rejaillir comme broyée vers les étoiles. Parfois une lassitude qui semble déjà mortelle "prend" le poète mais il a tôt fait de reprendre sa marche. Et à cela une raison majeure : "Jamais oiseau n’y fut Foudre n’en tombe Nuages lents ne s’y confondent Un ciel me plaît Mais parce que mort y abonde".

Jean-Paul Gavard-Perret