Guston fut un révolté de l'art. "Parfois, quand ma peinture devient trop artistique, je me dis « et si le vendeur de chaussures me demandait de peindre une chaussure sur sa vitrine » ?"
Et soudain tout s’éclaire pour lui. Il ne se sen plus responsable et peint directement ce qu’est la chose. Bien sûr avec toutes avec les déformations nécessaires qu'implique l'art.
"J’aimerais peindre comme si je n’avais jamais peint ou comme si je n’avais jamais vu une peinture" disait-il. Il savait que c'était impossible. Mais pour lui ce fut la définition du vrai peintre hérier du vai poète selon Mallarmé :"le poète à l’Éden."