Travers du temps
de Gérard Titus-Carmel

critiqué par JPGP, le 27 décembre 2022
( - 77 ans)


La note:  étoiles
"L'inscrutable beauté de l'absence" : Gérard Titus-Carmel
"Filtrée par l'imposte" - en rien imposteur - surgit l'histoire (plus que la fiction quoique Titus-Carmel suggère ça et là) du corps et celle de langage sont remis à plat par effet de double face. Preuve - au passage - que l'un est toujours multiple comme le sens est un feuilletage sauf à tomber dans des approximations dérisoires

Le poète évite toute simplification sans pour autant rendre la langue absconse. La clarté est omniprésente pour illustrer notre panorama à la fois familier mais mystérieux là où nos "tigres" nous agacent.

Titus-carmel1.jpgD'un tel langage en miroir et écho il faut retenir l'hallucination calme. Par plans alternatifs et successifs se découvre une forme de perfection d'une double emprise qui renvoie aussi au jeu de dehors et de dedans où s'instaure une forme de béance propre à suggérer lorsque qu'elle s'impose "l'inscrutable beauté de l'absence".

Jean-Paul Gavard-Perret