Toujours vivantes
de Nicolas Leclerc

critiqué par Darius, le 26 décembre 2022
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
La mort au bout du chemin
Le début du roman est haletant bien que l’auteur alterne les périodes et commence son récit au moment où les deux migrants guinéens s’enfuient en blessant celui qui les héberge et les exploite .

Ensuite on retourne en arrière et on détaille la vie d’Aissatou en Guinée : mutilation des organes sexuels, décès de sa sœur suite à l’opération, cruauté des parents qui la vendent au plus offrant, un couple pervers qui la viole, sa fuite vers Conakry et sa rencontre avec Seikou dont elle tombera amoureuse .
Ensemble ils décideront d’atteindre l’Angleterre en passant par la Libye le pays de tous les dangers .

Rien ne nous sera épargné dans ce voyage et les rencontres avec quelle France parviendront-ils finalement à atteindre . ? Un couple dont le mari, un cardiologue connu, bat sa femme... .

Bref toutes les thématiques sont passées en revue dans ce livre ..il y en pour tous les goûts : excision, femme battue, viol sur les routes de l’exil, arnaques des passeurs, violence à tous les étages aussi bien de la part des migrants que des autres. Bref n’en jetez plus s’il vous plait.

On lit jusqu’au bout pour en connaître la fin . Une surabondance d’évènements en tous genres jusqu’à l’asphyxie. En plus, une impossibilité pour le lecteur de s’attacher aux personnages, ni au couple de Guinéens ni à Hélène la femme du cardiologue français qui tente de les aider. Aucun n’est sympathique.

Trop c’est trop