Sorcellerie aujourd'hui
de Gerald Brosseau Gardner

critiqué par Windigo, le 12 novembre 2022
(Amos - 41 ans)


La note:  étoiles
Les origines de la Wicca
1er Chapitre : Gerald B. Gardner explique de façon rationnelle ce qu'est la sorcellerie. En tant qu'anthropologue, il démystifie le vrai du faux.
2e Chapitre : Gardner explique ici que la sorcellerie existerait depuis la préhistoire, et aurait donné naissance aux religions païennes d'avant le Christianisme, et que cette sorcellerie aurait eu des effets bénéfiques sur la société, bien qu'elle fût condamnée par l'église à diverses périodes de l'histoire.
3e Chapitre : Dans ce chapitre, l'auteur nous parle de la culture celtique, et du mystère de l'amour dans la magie. Depuis le premier chapitre, il explique que la sorcellerie serait matriarcale, contrairement au Christianisme qui, lui, est patriarcal, ce qui fait que dans ce troisième chapitre, nous ne sommes pas étonnés de lire qu'il existait probablement des druidesses celtiques à l'époque romaine, et du début du Christianisme.
4e Chapitre : Ce chapitre explore l'histoire derrière les rites et les sabbats que pratiquaient de tout temps les sorcières.
5e Chapitre : Dans ce chapitre, nous en apprenons un peu sur les fées, sur le Petit Peuple de l'Île de Man, et les nombreuses races de pygmées d'Europe. Nous parcourons la magie que ceux-ci pratiquaient au Moyen-Âge du temps des Vikings jusqu'à l'époque de Robin Hood, et du début des procès des Sorcières au 16e siècle.
6e Chapitre : Ici sont dévoilés certains secrets des chevaliers templiers, comme le port d'une corde magique en guise de ceinture, ou l'adoration d'un crâne humain.
7e Chapitre : L'auteur affirme, dans ce chapitre, que les peuples vivant autour du bassin méditerranéen, de la Grèce au Moyen-Orient, pratiquaient une forme de magie sexuelle en buvant du vin et faisant des orgies, à l'époque romaine.
8e Chapitre : Gardner explique vaguement, dans ce chapitre, la ressemblance entre le vaudou, la magie égyptienne et la magie européenne.
9e Chapitre : Dans ce chapitre, l'auteur nous rapporte deux cas célèbres de sorcellerie, un en Irlande, et l'autre sur l'Île de Man, qui furent présentés devant la justice au moyen-âge. Par contre, les accusées furent innocentées. L'auteur relate aussi des faits en lien avec la magie du sang.
10e Chapitre : Ici, nous entrons dans le vif du sujet, c'est-à-dire l'inquisition au moyen-âge. 9 millions de personnes jugées pour sorcellerie furent torturées, pendues, brulées vives. La plupart n'ayant jamais pactisés avec le diable, leur seule vraie sorcellerie était de créer des remèdes de grands-mères pour soigner les gens malades et de prier des dieux païens pour obtenir des bonnes récoltes, de danser lors des solstices et de pratiquer des rituels qui s'apparentent plus à la magie blanche.
11e Chapitre : Ce chapitre-ci nous explique l'intolérence vis-à-vis des sorcières, malgré le fait qu'elles soient de bonnes conseillères sur les domaines de la météo, des récoltes et de la médecine. L'auteur craint la disparition des sorcières et de leurs pratiques pour plusieurs raisons.
12e Chapitre : Le diable, selon l'auteur, ne serait pas celui du Christianisme. Ce serait un sorcier déguisé lors des sabbats. Et le nom des dieux vénérés par les sorcières seraient inconnus ou cachés au public pour une raison ou une autre.
13e et dernier Chapitre : De ce que j'ai compris à la lecture de ce dernier chapitre, c'est que le pouvoir magique réside en chacun de nous, peut importe le dieu que l'on vénère, peut importe d'où nous venons, peut importe comment l'on pratique la sorcellerie, etc. Par exemple, on peut simplement dire à quelqu'un « Je te maudit par la puissance de Lucifer » et cette personne subira le mauvais sort. Par contre, l'auteur ne nie pas que dans certains cas, les sorcières peuvent avoir recours à des objets tel que de l'encens, une poupée (vaudou) ou encore un athamé (sorte de couteau à lame double tranchante). Les sorcières sont rares, et ne divulguent pas facilement leurs secrets. Et pour terminer, les sorcières sont majoritairement du bon côté (magie blanche, magie celtique, wicca), celles qui sont du côté obscure (magie noire) sont encore plus rares à trouver.
Analyse : le livre est parfois mal traduit et contient quelques fautes d'orthographes. Mais, dans l'ensemble, il est recommandé par plusieurs personnes pratiquant la sorcellerie car, même s'il ne contient pas de rituels, nous apprenons l'essentiel sur les origines de la magie à travers le monde et à travers les âges.