Vers une économie à trois zéros
de Muhammad Yunus

critiqué par Colen8, le 24 octobre 2022
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Amender le capitalisme dur par l’économie douce sociale et solidaire
Zéro pauvreté : un postulat de départ stipule que toute personne quelle que soit son statut et sa condition possède assez de talent et de créativité pour en sortir dès lors que l’on aplanit les obstacles qui l’empêchent de les exprimer.
Zéro chômage : c’est offrir aux plus pauvres une porte vers l’entreprenariat indépendante des exigences du financement traditionnel, façon de les aider à sortir de l’assistanat d’une part, à créer de la richesse pour eux et autour d’eux d’autre part. C’est faire confiance aux jeunes générations sensibles à l’écologie et au changement climatique, prêtes à foncer vers les immenses opportunités des technologies numériques.
Zéro empreinte carbone : c’est respecter la charte de l’ONU sur les 17 ODD (Objectifs de Développement Durable) et s’engager à réduire l’empreinte carbone des activités créées.
A 36 ans Mohammad Yunus a eu l’idée du microcrédit pour aider des femmes du Bangladesh à sortir de l’extrême pauvreté. Et ça a marché. De fil en aiguille il va créer la Grameen Bank avec laquelle 30 ans plus tard il recevra le prix Nobel de la Paix. Depuis 45 ans le concept n’a cessé de s’élargir à quantité de structures un peu partout dans le monde dont la France. Il a su conserver l’esprit du départ : mettre le respect des êtres humains et de leurs droits avant toute forme de profit. S’il n’a pas encore réussi à changer le monde il croit plus que tout en l’altruisme présent en chacune et chacun pour réorienter l’économie libérale, laquelle malgré ses formidables succès a été pour ainsi dire piégée par les effets trop favorables à l’égoïsme et à la cupidité des classes possédantes.
Pour en savoir plus :
- ESS (Economie Sociale et Solidaire) - https://economie.gouv.fr/cedef/…
- Centre Yunus Paris fondé en 2017 - https://centreyunus.fr/a-propos/