Dieu ? Au fond à droite. Quand les populistes instumentalisent le christianisme
de Iacopo Scaramuzzi

critiqué par Colen8, le 1 septembre 2022
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Brandir l’étendard religieux pour se faire élire
Quoi de plus déstabilisateur qu’une période de transition ? La peur s’y instille, responsable du basculement soudain de plus d’un régime démocratique. La crise financière mondiale (2008), les Printemps arabes (2011), les migrations massives d’Afrique et du Moyen-Orient auront figuré parmi les éléments déclencheurs. Depuis sont apparues l’intermède Trump aux Etats-Unis, le Brexit, la pandémie Covid, les incendies monstrueux et autres catastrophes de l’environnement, la certitude grandissante d’un changement climatique sans retour arrière possible.
Ici et là, un peu partout dans le monde et ailleurs des leaders politiques ni religieux ni scrupuleux soutenus par leurs conseillers occultes se sont servis des symboles religieux ancrés de longue date dans l’esprit des peuples. Issus de partis minoritaires extrémistes de droite ils en ont joué habilement pour se faire élire à la fonction suprême et s’y maintenir au rognant sur les principes démocratiques de base : justice, liberté d’expression, transparence.
L’analyse documentée de Iacopo Scaramuzzi montre comment les chrétiens catholiques en France, en Pologne, en Autriche, en Italie, pentecôtistes, évangéliques aux Etats-Unis et au Brésil, orthodoxes en Russie, en Hongrie se sont ralliés massivement derrière des politiques aussi peu croyants qu’opportunistes pour parvenir à leurs fins. Le même phénomène s’observerait avec le judaïsme israélien, l’hindouisme en Inde, l’islam dans les pays musulmans.