Santa muerte
de Gabino Iglesias

critiqué par Sundernono, le 26 août 2022
(Nice - 40 ans)


La note:  étoiles
Santa Muerte protegeme
« Austin, Texas. Tu t'appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour... Non, oublie " beau ". Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d'un gang méchamment tatoués qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair : ici, c'est chez eux. »

Voilà pour la quatrième de couverture, un bref résumé qui met directement dans le ton.

Pour les amateurs d’action, de courses poursuite, de fusillades et d’histoires de cartels, ce roman est fait pour vous. Les autres n’y verront qu’une suite de situations ensanglantées et malsaines, parsemées de quelques moments de répit, se succédant les unes aux autres.
Pour ma part, ce livre est avant tout un roman Pulp. Bukowski l’aurait adoré. Couverture stylée, style simple et efficace, de l'action, beaucoup d'action, un ton franc et sans concession, ça flingue, ça consomme des stups en veux-tu en voilà, ça picole, pas de dentelles, pas de chichis.
On ne s’ennuie pas.

Cependant le revers de la médaille est qu’il ne laisse que peu de traces. Je l’ai lu il y a plus d’un mois et n’en ai gardé que peu de traces. Du style à ne même plus se rappeler le nom du personnage principal.
Je l’ai lu, l’ai traversé comme lorsque l’on fonce dans un tunnel obscur et étroit. On s’accroche, on baisse la tête et une fois traversé, on oublie.

Efficace sans être non plus extraordinaire