Des liens intimes se sont liés entre P. Auster et sa ville, et nous sont décrits avec brio dans ses romans, ses essais. Les héros de Paul Auster sont souvent des ratés, des déclassés, des héros perdus, des êtres solitaires. Son style est très pur, simple, direct et il nous parle à travers quelques thèmes forts qui touchent droit au cœur.
Des lieux sont largement évoqués dans ce livre : le 6, Varick Street, au sud de Manhattan, qui va jouer un rôle important dans la vie de l’auteur puisque c’est là qu’il va faire ses débuts dans l’écriture, la littérature, à la toute fin des années ’70. Ensuite Central Park, Columbus, l’université de Columbia, Brooklyn.
Un chapitre délicieux est consacré au périple d’un de ses héros, Quinn, ( « La Maison de Verre « ) dans Manhattan, à travers les blocks, les rues . Puis aussi une journée avec Paul Auster et son épouse, Siri Hustvedt. Et enfin des articles de la presse écrite consacrés à l’écriture et le style du romancier et une interview.
Extraits :
- « Presque tous les écrivains, poètes ou non, se sentent à l’écart de la vie, de la société. On marche en sens contraire. On est témoin. On regarde les choses. On ne se sent pas totalement concerné par les activités des autres. «
- « Jaillissent des rues de New York une terrible énergie, une charge énorme, une sorte de folie, un chaos permanent qui fatigue et qui inspire. Et chacun peut pénétrer dans cette foule avec son humeur du moment. «
Catinus - Liège - 74 ans - 15 juillet 2011 |