L'ami imaginaire
de Stephen Chbosky

critiqué par Sundernono, le 17 décembre 2021
(Nice - 40 ans)


La note:  étoiles
N'est pas Stephen King qui veut
Présentation éditeur: « Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux… »


Acheté après avoir adoré Pas raccord du même auteur, j’attendais ce second roman avec impatience et grand intérêt. Que dire si ce n’est qu’après m’être « farci », et je n’ai pas d’autres mots pour décrire cette piteuse lecture, les quelques 1000 pages de cet indigeste pavé, vous l’aurez compris, cet Ami imaginaire est une énorme erreur de casting.
Et pourtant je savais que ce roman n'avait rien à voir avec Le monde de Charlie (Pas raccord) mais là... comment dire… je n’arrive pas à croire qu’il s’agit du même écrivain…

Stephen Chbosky a voulu faire une sorte de roman d’horreur à la Stephen King qui pourrait se ranger dans la catégorie littéraire de jeunesse : un mélange qui ne fonctionne pas, du moins est-ce mon sentiment. J'ai souvent trouvé cette lecture grotesque. L'auteur se veut parfois effrayant mais les nombreuses maladresses et une histoire abracadabrantesque mal desservie par un style assez plat m'ont particulièrement déplu. Peut-être est-ce la traduction qui est de piètre qualité, mais « Le gentil Monsieur » ou encore « La méchante femme qui siffle » franchement… ça ne le fait pas, d’autant plus quand ces appellations sont employées à outrance.

Mais plus surprenant, à côté de ce côté gnangan, certains passages sont particulièrement glauques. Drôle de mélange une fois de plus. Pourtant le roman commençait plutôt bien. Les 150 premières pages sont plus que correctes. On pense s’acheminer vers un thriller mais dès que le côté fantastique s’enclenche, le roman part en sucette… Il a fallu lutter pour arriver à la fin de ce livre pour au final se dire que tout cela n’en valait pas la peine. Que de temps perdu !

Après tout ceci est à relativiser. L’ami imaginaire a été mieux apprécié dans l’ensemble par les lecteurs d’autres sites littéraires. Cette critique ne reflète que mon point de vue sur un roman qui fut une grande déception.