Aquila de Ursula Poznanski, Julien Rico Jr (Dessin)
(Aquila)

Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers , Littérature => Européenne non-francophone

Critiqué par Tistou, le 14 octobre 2021 (Inscrit le 10 mai 2004, 67 ans)
La note : 7 étoiles
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Vicky était-elle autrichienne ?

C’est un peu un malentendu qui m’a fait lire ce polar. Je cherchais un(e) auteur(e) autrichienne de polar dans ma quête de lectures de polars de tous les pays. Pas de chance, si Ursula Poznanski est bien autrichienne, son roman se déroule à Sienne, en Toscane !
Il s’agit d’un polar de facture classique, linéaire dans son déroulement, et j’ai eu la surprise de constater qu’il était classé en littérature jeunesse dans la Médiathèque où je l’ai emprunté ? Dans son genre, il s’assimilerait à la tendance type Harlan Coben. C’est dire que ce n’est pas l’aspect psychologique des choses qui va primer.
Vicky (on ignore sa nationalité !), vient d’arriver il y a peu à Sienne en tant qu’étudiante Histoire de l’Art dans le cadre du programme Erasmus. Elle loge en colocation avec Charlène et semble s’amuser davantage qu’étudier, bref tout va bien … jusqu’à ce matin où elle se réveille, dans sa chambre, dans un état étrange, mais surtout sans aucun souvenir. Et puis enfermée, et aussi sans plus de moyens de communiquer, portable disparu.

»Elle passa la main sur son front. Décidément, ça n’allait pas fort. Mal à la tête, mal au ventre … Aurait-elle fait des excès la nuit dernière ?
Inspirer, expirer … Dans sa chambre, l’air était suffocant. En Toscane, le printemps était déjà très chaud, bien plus que chez elle, tout là-haut dans le Nord, et elle avait dû oublier d’ouvrir la fenêtre en rentrant. Luttant contre une furieuse envie de vomir, Vicky attendit quelques instants de se sentir un peu mieux, puis passa laborieusement en position assise.
Elle était encore en jean, depuis quand dormait-elle tout habillée ? Et pourquoi son bas de pantalon était-il dégoûtant ? L’ourlet était raide de crasse. Comme le chemisier mis pour sortir la veille au soir. Elle n’avait enlevé qu’une bottine, qui gisait à côté de la porte et donnait l’impression d’avoir traîné dans la boue. L’autre, la gauche, était encore à son pied, avec ce que cela impliquait de dégâts sur le couvre-lit. »


Pas claire, la Vicky, pour sûr. Quand on ajoute à cela que sa colocataire a disparu, qu’on va la retrouver assassinée, qu’on n’est pas le dimanche comme elle le croit mais le mardi matin, et qu’un message mystérieux « DERNIERE CHANCE » est écrit au dentifrice sur le miroir de sa salle de bains, et qu’elle n’a strictement aucune mémoire de quoi qui ait pu se passer entre le samedi soir et le mardi matin, il devient vite évident qu’il va y avoir du sport ! A la Harlan Coben, je l’ai déjà écrit plus haut.
Malgré la psychologie des plus sommaires des personnages, et de Vicky en particulier, cela reste un polar honorable, type « page turner », qui ne vous lâche pas vraiment jusqu’à la dernière page.
Bon, pour l’Autriche, je repasserai … !

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