Je partage le même sentiment que vous en ce qui concerne l'impudeur. Je ne trouve cependant pas Colette discréditée par ses lettres. Quelle leçon de vie n'y trouve-t-on pas encore! Certes parfois cinglante mais quelle mère n' a voulu le meilleur pour son enfant. Il est vrai qu'au départ, l'affectif y est absent, il illustre bien le fait que Colette (comme beaucoup de femmes) a dû apprendre à devenir mère mais les mots que j'utilise me semblent réducteurs, il y aurait beaucoup à dire, à discuter, à analyser,etc...
Hormis tout l'aspect psychologique, Colette nous prouve une fois de plus sa maîtrise du style, sa pertinence, sa sensualité hors contexte littéraire.
Ces lettres se dégustent au même titre que la plupart de ses livres.
Marie Denal - - 73 ans - 13 avril 2006 |