Une mort sans nom
de Patricia Cornwell

critiqué par Marz, le 2 septembre 2004
(Aulnay sous bois - 41 ans)


La note:  étoiles
Un très bon Scarpetta
Une jeune femme nue est retrouvée morte adossée dans la neige à l'une des fontaines de Central Park. Pour Kay Scarpetta, le capitaine Marino et l'agent du FBI Benton Wesley, cela ne fait pas de doutes, c'est leur bête noire, Temple Gault, qui a tué l'inconnue, et ils n'auront de cesse pendant tout le roman de mettre la main sur le psychopathe.
Ce roman est un très bon roman, où Kay Scarpetta, le personnage fétiche de Patricia Cornwell, révèle ses failles et est en proie au doute face à la fois à la menace de Temple Gault et à sa situation avec Benton Wesley.
Décidément, les personnages de Cornwell sont tous très attachants et on a plaisir à les voir évoluer au fil des romans.
A lire pour les inconditionnels de Cornwell et aussi pour les autres même si la lecture n'est que plus prenante lorsque l'on est déjà familiarisé avec l'univers de Kay Scarpetta.
Merci du renseignement 4 étoiles

Une interrogation à chaque page :
Westley, Marino, Penn, Lucy, Tucker, Scarpetta , etc tous des chefs mais on ne sait plus de quoi. Pourquoi ces descriptions minutieuses inutiles ? pour faire du remplissage ? Physiques, morales ou techniques, des situations incroyables ... que l'on ne peut pas croire. En plus il faut accepter de ne pas tout comprendre . Dès le début on connait l'assassin ! ah bon ? Je suppose qu'il est récurrent lui aussi, C'est comme dans les séries, si on n'a pas vu les précédentes ...
Ca tourne en rond, l'enquête piétine et nous aussi. Pff encore 300 pages à me coltiner, ça n'avance pas , j'ai envie de connaître la suite mais je m'ennuie. Benoit dit ci-dessus que la fin n'est pas baclée, j'ai l'impression d'entendre la Patricia: " Bon, j'ai mes 450 pages, c'est bon, faut que je termine".
C'était le meilleur Cornwell dites-vous ? ah bon, merci du renseignement !

Krapouto - Angouleme Charente - 78 ans - 25 août 2016


Tension tout au long… 8 étoiles

Une intrigue et un suspense dirigés de main de maître jusqu’à la toute fin.
Je suis d’accord , le polar le mieux réussi de cet auteur jusqu’à maintenant…

Pour ce qu’il en est des états d’âme des protagonistes, ils sont superflus, lassants, inutiles!
Kay Scarpetta, personnage froid, rigoureux et têtu qui distribue les leçons de morale alors qu’elle couche avec un homme marié; peu sympathique…

Il est beaucoup question de sa nièce Lucy, un petit génie de l'informatique qui a eu le malheur d'avoir pour petite amie une fille qui est devenue l'alliée d'un tueur en série.
Pas vraiment sympathique non plus, toujours de mauvais poil, bourrue...

Et puis il y a Marino, le vieux flic raciste et alcoolique, vulgaire et antipathique lui aussi.

Et Benton, l'amant de Kay, pas plus agréable, rongé de culpabilité de tromper sa femme, d’une morosité navrante.
En gros, Benton et Kay se parlent à peine, et quand ils se parlent, c'est pour s'engueuler, et puis ils couchent ensemble…

Dernière chose, la description des vêtements est des plus pénible! Franchement, qu'est-ce qu'on en a à faire que Kay enfile un pantalon noir et un blazer, ou un chemisier et une jupe de flanelle.
Attention, je n'ai rien contre les auteurs féminins de polars, mais cela revient toujours chez elles, et cela m'a toujours agacée.

FranBlan - Montréal, Québec - 81 ans - 12 septembre 2012


Cornwell, au sommet de son art 8 étoiles

Pour moi, il s'agit du meilleur de Cornwell. Tous ses textes précédents préparent le terrain pour celui-ci qui, en quelque sorte, termine une période : en effet, ce livre est le terrain pour le dernier combat entre Temple Gaut et Kay Scarpetta.
Bien sûr, on retrouve toutes les techniques de la médecine légale qui sont la marque de fabrique de Cornwell, les personnages y sont très attachants, la tension est à son maximum car on sent bien qu'il s'agit du combat final et, cerise sur le gâteau, la fin n'est pas bâclée, comme dans certains des autres opus de la série.
En fait, le seul regret qu'on a est que celui-ci est tellement bon que ceux qui suivent paraissent vraiment mous du genou et les tentatives de l'auteur de nous faire revivre par la suite le cauchemar Gaut sont bien fadasses.
La série des Kay Scarpetta aurait dû s'arrêter à celui-ci, d'après moi.

Benoit - Rouen - 43 ans - 2 septembre 2004