Pour une spiritualité sans religion
de Sam Harris

critiqué par Colen8, le 19 juin 2021
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Quelle différence ?
Après s’être longuement étendu sur le mal qu’il pensait des religions, de leurs dogmes et commandements, de ce qu’elles instillent comme inepties dans l’esprit des croyants indépendamment de l’élévation de leur âme, le philosophe américain Sam Harris raconte ses expériences personnelles et son cheminement de vie intérieure qu’il considère comme une approche rationnelle de la spiritualité. A 20 ans la consommation bienfaisante de produits psychédéliques non addictifs a fait naître en lui le désir d’approfondir cette voie de la connaissance de soi par une prise de conscience de l’illusion du moi.
Cette recherche l’a conduit à se former à la méditation, lui a fait faire de longues retraites dans la solitude, lui a fait suivre simultanément ou non les enseignements de sages hindous et de maîtres bouddhistes tibétains adeptes du dzogchen ou méditation de pleine conscience. Les neurosciences de leur côté s’efforcent de trouver l’origine de la conscience dans une émergence issue de l’activité neuronale selon une approche par trop réductionniste tandis que l’extase peut survenir d’un élan mystique purement religieux, de l’usage contrôlé de drogues hallucinogènes ou d’une discipline contemplative requérant des années de pratique.