Dieu et la Silicon Valley
de Éric Salobir

critiqué par Colen8, le 2 février 2021
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Des clés pour comprendre quand tout va si vite
La prolifération des IA concentrées par les GAFA de la Silicon Valley mais pas uniquement là-bas interpelle naturellement la tradition vaticane parmi les autres obédiences spirituelles. Les bouleversements auxquels il faut s’attendre touchent à peu près tous les domaines d’activité à commencer par la médecine, les professions juridiques, la sécurité et la défense. Une mise en garde préalable s’impose : aucun algorithme d’IA n’écarte les biais cognitifs issus des représentations et des préjugés de ses développeurs. En corollaire, aucune IA ne peut ni ne devrait faire abstraction de l’intervention humaine dans les décisions prises. Question d’éthique.
Singulier parcours, celui de ce jeune bidouilleur de code sur Amstrad, diplômé d’une école de commerce puis cadre bancaire, qui est aujourd’hui prêtre dominicain. Son érudition théologique et philosophique, ses connaissances en sciences et techniques, son aisance à traduire en langage accessible et récréatif les enjeux de révolutions plus brutales dans leur rapidité que les précédentes(1), constituent un atout. Fondateur d’un think tank et d’un réseau social(2) il s’efforce de partager ici des réflexions sur les conséquences du changement climatique et de la submersion numérique.
(1) Par exemple celles ayant résulté successivement de l’écriture, de l’imprimerie, de la machine à vapeur, de l’électricité etc.
(2) http://optictechnology.org/index.php/fr/