Merci qui ? Merci mon chien : Tendre savoir-vivre avec les animaux
de Jean-Louis Fournier

critiqué par Lecassin, le 1 février 2021
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Mouais...
Noël. Un cadeau. Chouette : un Fournier !
J’aime bien, Fournier. Enfin… J’aimais bien ; les premiers… Mais il faut reconnaître que depuis quelque temps, je décroche. J’ai de plus en plus l’impression de l’application d’une méthode qui a marché…
Ici, Merci qui ? Merci mon chien. Une expression qu’employait souvent ma mère, bonne éducation oblige. C’est alléchant…
Malheureusement, une déclinaison à l’infini (encore une recette ?) de la constatation : je t’aime de ton vivant, l’animal ; pour ta douceur, pour ton chant, pour ta beauté… Mais je t’aime bien, aussi, dans mon assiette ! Etonnant, non ? Comme aurait dit son copain Desproges…

A l’heure où certains parlent « d’interdire » les expressions comme « sale comme un cochon », « bête comme un âne », etc. , un petit bouquin qui surfe bien sur la vague de l’air du temps. Tout ce qu’il faut pour un beau succès de librairie.

Nota : ce n’est pas dans mes habitudes d’être négatif à ce point. Peut être suis-je très déçu par un auteur que j’ai encensé par la passé. Déçu…

Allez, un chapitre qui rattrape un peu « l’affaire », « la grande » où « la grossièreté, la vulgarité, l’autosatisfaction d’ « humoristes » autoproclamés, ainsi que « l’enthousiasme d’un public ravi et hilare » ont dépité l’auteur de l’excellente « minute de Monsieur Cyclopède ». allez, deux étoiles quand même…
Et puis Artdéco, la petite chatte qui apparaît de temps en temps, à la manière de la coccinelle de Gotlib … bon ! trois étoiles, finalement.