River
de Claire Castillon

critiqué par Cyclo, le 12 janvier 2021
(Bordeaux - 78 ans)


La note:  étoiles
harcèlement
River est le prénom d’une jeune fille de quinze ans, en dernière année de collège ; elle est bizarre, hors-norme, hypersensible, maladroite, le « boulet » de la famille composée d’un père un peu effacé, d’une mère ultra-protectrice et d’une sœur plus âgée d’un an, avec qui elle partage la chambre et qui est la narratrice de ce roman.
La nuit River réveille tout le monde par des hurlements affreux, consécutifs à ses cauchemars. Mais ses peurs sont réelles : un groupe de collégiens, les trois T, menés par Alanka, la harcèle. Sa sœur, douée, brillante, intelligente, à qui elle se confie un peu, n’arrive pas à l’aider. River n’a pas d’amies : elle est trop zarbi. Le harcèlement prend des proportions graves et elle est obligée d’en parler à ses parents.
Claire Castillon brosse le portrait d’une héroïne, adolescente harcelée, plongée dans un univers hostile, un véritable cauchemar. Heureusement il y a une deux grands-mères.
Un très beau roman sur l’adolescence et la différence, paru dans une collection pour adolescents, mais qui mérite aussi une lecture adulte.