Une histoire intéressante et menée de main de maître jusqu’à sa conclusion qu’on n’attendait pas forcément mais qui est, somme toute, logique et vraisemblable, même si on enrage malgré soi de cette fin ! Heureusement, ce n’est qu’un roman, moins que ça, une nouvelle, une histoire entièrement fictive et qui n’est pas arrivée en réalité.
Malheureusement, on le sait bien, si celle-ci n’est pas arrivée, combien d’autres situations, bien réelles celles-là, qui sont advenues, plus moches, plus terribles, plus tristes que celle que nous conte ici Balzac, qui connaissait bien le cœur humain et le fonctionnement de notre société !
De quoi s’agit-il ? En 1828, une femme souhaite « interdire » son mari, c’est-à-dire le déclarer irresponsable pour « folie » et lui ôter toute capacité de gérer par lui-même ses ressources financières, immobilières, familiales. Elle va tenter pour cela d’influencer le juge commis à sa demande d’interdiction, qui doit décider seul si cette demande est fondée et l’approuver ou la rejeter. Il doit pour cela faire sa petite enquête et interroger la femme et le mari. Que cache cette demande d’interdiction ? La vérité sera-t-elle mise à jour ? Et les suites données à cette affaire par la Justice des hommes seront-elles justes ?
Une nouvelle savoureuse de 80 pages qu’on prend véritablement plaisir à suivre jusqu’à la dernière et sa chute finale ! Heureusement, tout y est fictif, on peut dormir tranquille !
Cédelor - Paris - 53 ans - 3 janvier 2025 |