Les pires ennemis de nos peuples
de Jean Boyer

critiqué par CC.RIDER, le 7 décembre 2020
( - 65 ans)


La note:  étoiles
Les dessous des révolutions
On croit généralement que les révolutions se produisent quand le peuple longtemps brimé se soulève soudainement. En réalité, il n’y aurait rien de vraiment spontané dans ces évènements mais tout un travail effectué en secret toujours par les mêmes. Ainsi la révolution bolchevique russe serait le fait de révolutionnaires pour la plupart d’origine juive. L’auteur l’étend même à Lénine et à Staline, ce qui semble assez peu établi historiquement. Il s’attache également à la révolution française (avec la personnalité particulière de Robespierre), mais aussi à la guerre d’Espagne, et aux révolutions portugaises et mexicaines…
« Les pires ennemis de nos peuples) est un essai historico-politique assez court (97 pages), un peu trop systématique dans les accusations, lesquelles auraient nécessité d’être plus soigneusement étayées par des faits concrets et des preuves bien établies. L’auteur reste trop dans le flou déclaratif ce qui donne à son texte une allure partiale et insuffisamment documentée historiquement. Seules exceptions, les paragraphes consacrés au Duc d’Orléans, Philippe-Egalité (chef du Grand-Orient de l’époque, trahi par ses propres troupes. Louis XVI et Marie-Antoinette ayant eux-mêmes été intronisés…), au prince Maximilien de Habsbourg embarqué dans la calamiteuse expédition mexicaine (franc-maçon affrontant Juarez, autre franc-maçon), à Simon Bolivar et au Général Prim. Ouvrage peu convaincant pour une recherche authentique, mais pouvant éventuellement servir d’introduction à qui se lance sur ce sujet.