Nano
de Robin Cook

critiqué par Usdyc, le 1 décembre 2020
(Bruxelles - 67 ans)


La note:  étoiles
Pas le meilleur Cook
Le livre aborde les nanotechnologies (le milliardième de mètre). C'est vraiment très petit ! A titre d'exemple, et comme c'est d'époque, un virus fait de 20 à 400 nanomètres.
Donc quoi de plus normal que l'industrie s'y intéresse et c'est le sujet du livre. Si le fond est honorable, càd la construction de nanorobots qui, injectés dans le corps, pourraient tuer des cellules malades mais aussi des respirocytes qui injectés dans le sang pourraient maintenir la circulation sanguine dans le cerveau alors que le cœur est en arrêt; la forme est discutable car vu les milliards de $ que cette technologie laisse entrevoir, la tendance à vouloir accélérer les tests n'est pas respectueuse de l'éthique humaine.
C'est ce que va découvrir notre brillante doctoresse Pia Grazdani (voir Assurance vie du même auteur) dans les 3 premiers quarts du livre. Cela se lit agréablement avec néanmoins des lourdeurs concernant le patron de la boîte qui tombe sexuellement amoureux de Pia et qui veut absolument la mettre dans son lit.
Le dernier quart du livre est d'une banalité déconcertante. Une fois le pot aux roses découvert, on entre dans la partie qui mêle les Chinois et la mafia albanaise en vue de retrouver Pia qui a disparu en pleine nuit et qu'on ne retrouve pas (même à la fin du livre); un patron qui meurt en plein vol et des Chinois qui repartent en Chine avec la secrétaire du patron mort et les développements américains.
Vraiment pas le meilleur Robin Cook pourtant, je suis fan de l'auteur.