Communion mortelle
de Frank Tallis

critiqué par Sundernono, le 25 septembre 2020
(Nice - 40 ans)


La note:  étoiles
Un cinquième tome haletant!
Alors qu'en ce début de XXe siècle une série de crimes endeuille la ville de Vienne, l'inspecteur Oskar Rheinhardt et son ami, le psychiatre Max Liebermann, se lancent à la poursuite d'un insaisissable psychopathe dont l'arme favorite est... une épingle à chapeau.

Toujours aussi plaisant à lire, ce cinquième volet des carnets de Max Liebermann part sur les chapeaux de roue et le moins que l’on puisse dire est que nos protagonistes vont être confrontés à de drôles de situations ! En effet ce tome nous offre d’autres histoires en parallèle qui ajoutent beaucoup d’intérêts à une lecture qui n’en manquait pas. Crimes, doppelgänger, influences politiques, montée de l’antisémitisme, je me répète mais Communion mortelle penche clairement du côté polar au détriment des vies personnelles de nos personnages principaux. On peut être déçu de ce penchant mais pour ma part cela m’a convenu.
Une fois de plus l’immersion au sein d’une capitale austro-hongroise en pleine effervescence fait mouche. Frank Tallis nous fait ressentir toute la richesse culturelle d’une Vienne à son apogée. Ainsi l’opéra, les grands compositeurs, les grands penseurs de ce monde, notamment à travers les rencontres entre Freud et Max Liebermann, sans oublier la finesse de la cuisine autrichienne, prennent une place importante dans le récit : un réel plus.

Pour conclure, un tome résolument penché vers l’action mais qui n’oublie pas l’essentiel, à savoir construire une enquête policière prenante au sein d’une Vienne captivante.
L’un des meilleurs volets de la série pour ma part.