Un Sirien (habitant du Système de Sirius), nommé Micromégas, et un Saturnien décident de voyager sur Terre. Le Saturnien est un nain de jardin comparé à Micromégas, mais il est un géant comparé aux Terriens.
C'est le premier récit de Voltaire qui m'amuse vraiment. Il donne un point de vue ambigu sur l'humanité : l'homme est si peu de choses et pourtant il a de quoi étonner Micromégas par son ardeur à découvrir la vérité de la matière et de l'esprit.
Sourire, aussi, quand Voltaire prétend établir la "modeste supériorité" du philosophe Locke sur les prétentieux Aristote, Descartes, Malebranche et autres Leibniz sur le sujet de l'âme pensante. Rire, cette fois, quand Voltaire, dans les dernières lignes, ne résiste pas d'écraser du pied St-Thomas avant de partir - je reconnais mieux l'auteur.
Au moins, la lecture est plaisante et Voltaire a bien raison de s'amuser un peu avec cette science-fiction.
Martin1 - Chavagnes-en-Paillers (Vendée) - - ans - 20 août 2014 |