Instants de chiens
de Pierre Le Gall

critiqué par Sibylline, le 27 juillet 2004
(Normandie - 73 ans)


La note:  étoiles
Photos noir et blanc
Un album de belles photos en noir et blanc, sans aucun texte ni commentaire hormis le nom de la ville où la photo a été prise et l’année où elle l’a été. Pour beaucoup des photos, Paris, dans les années 1980.
Ce ne sont pas des photos organisées, posées, montées. Ce sont des instantanés, pris au hasard des rues. On imagine très bien le photographe, Pierre Le Gall, se mettant en chasse, l’appareil à la main, arpentant les rues à l’affût de ces clichés pris sur le vif. J’aurais adoré faire cela.
Les photos sont organisées par thèmes, sans que cela soit indiqué explicitement, ni qu’il y ait de titre, mais on le constate et on s’en amuse : chiens qui attendent, chiens couchés, transport de chiens, chiens qui jouent, qui découvrent un autre animal etc.
C’est un regard assez objectif que le photographe porte sur ces scènes. On n’a pas particulièrement l’impression qu’il voulait nous attendrir, nous faire rire ou nous faire pleurer. Non, il nous montre juste ce qu’il a vu. Une façon de nous dire : « Ca se passe comme ça » et cela me va tout à fait. On regarde et cela donne à réfléchir.
Le sujet de ces photos, même lorsque seul le chien apparaît sur la photo, est toujours la relation homme/chien. S’il y a une chose qui me fascine encore plus que les chiens, c’est bien la relation que les humains entretiennent avec eux. Alors… J’ai été ravie.