La proie secrète
de John Sandford

critiqué par Cuné, le 27 juillet 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Vive les proies de Sanford !!
Nous retrouvons Lucas Davenport, le héros réccurrent de Sandford. Sous-chef de la police, hyper intelligent et intuitif, lucas a aussi des activités annexes de chef d'entreprise qui l'ont rendu très riche.
Ici Weather l'a quitté, ne parvenant pas à dissocier l'image de Lucas de la tragédie à laquelle elle s'est trouvée mêlée précédemment.
Lucas sent la dépression qui rôde, et se lance dans une nouvelle enquête sans grande conviction au départ.
Mais lorsqu'on s'en prend à ceux qui lui sont proches, sa vigilance reprend le dessus....

Très bon petit livre qui, s'il n'a pas un suspens insoutenable, regorge de bons mots et de traits d'humour délicieux. On assiste égalemnt au cheminement intellectuel d'un(e) vrai(e) psychopate (je ne peux rien dévoiler quand même ) et c'est très interessant.

Après quelques difficultés à m'interesser aux intrigues de la finance, j'ai bien accroché au ton de John Sandford qui me plait toujours beaucoup.
Ce n'est pas transcendant, ni très original comme style mais c'est plein d'humour, d'action et toujours un zeste d'érotisme et ça me plait.

John Sandford est le pseudonyme d'un journaliste américain (John Camp) lauréat du prix Pulitzer de la presse écrite. Auteur de plus d'une dizaine de romans, son nom est attaché à celui de son héros Lucas Davenport, dont il a fait l'un des officiers de police les plus originaux du thriller américain. les aventures de son célèbre personnage sont retracées dans une série de romans, parmi lesquels Une proie en hiver (94), la proie de l'ombre (95), la proie de la nuit (96), la proie de l'esprit (96), la proie secrète (99).

J'ai cherché une chronologie complète de ses oeuvres, bon je ne trouve pas, si quelqu'un a envie....
Le pendant américain de l’inspecteur Linley 8 étoiles

Ce roman m’a semblé être un épisode de série télé comme il en existe tant. J’ai eu beaucoup de mal à accrocher, mais passé les 2 premiers chapitres, la sauce a pris peu à peu. Toute cette histoire de banque m’a bien barbée mais elle n’occupe que le début du roman. Je reproche à John Sandford un trop grand souci du détail, comme dans le premier chapitre où il décrit minutieusement les armes de chacun des protagonistes. En revanche, il ne va pas assez en profondeur dans ses personnages. Comme dans une série télé, on sait ce qu’ils font, ce qu’ils disent, mais assez peu ce qu’ils pensent. On sait qui est l’assassin vers la moitié du roman et ça permet de suivre son raisonnement. Le livre réussit quand même à traiter de deux thèmes graves : la dépression et les femmes battues. Sinon, ça vole bas, comme ces réflexions sur les « pare-chocs » de Sherrill. Heureusement qu’elle est là, d’ailleurs, pour redonner le goût de vivre à Lucas car il m’ennuyait avec sa dépression. Je pense que je lirais les suivants, rien que pour savoir ce que devient le couple Lucas-Sherrill. Et j’ai adoré le coup d’humour fina

Mademoiselle - - 36 ans - 30 juin 2005