ONU : la grande imposture
de Pauline Liétar

critiqué par Colen8, le 13 mars 2020
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Petits arrangements avec la Charte
L’entrée en fonction le 1er janvier 2017 de l’ancien premier ministre portugais comme Secrétaire Général des Nations Unies a incité une journaliste à lancer cette enquête sur des dérives observées, dénoncées et notoirement aggravées durant les deux mandats de son prédécesseur. En mettant en parallèle quelques principes de la Charte de l’ONU signée en 1945 et des témoignages directs de délégués ou d’employés anciens ou en poste celle-ci en montre une image quelque peu ternie car de moins en moins cachée. Les arguments douteux dans les négociations entre pays pour s’assurer des voix aux résolutions proposées par l’Assemblée Générale, les pressions pour reclasser des politiques en mal de carrière chez eux, l’immunité diplomatique entre autres privilèges accordés aux délégués des 193 nations membres, la bureaucratie envahissante, l’absence de contrôle sur le fonctionnement interne pas plus que sur les missions de terrain, l’irresponsabilité des hiérarchies, le gaspillage des ressources en dépit des difficultés de financement, la corruption des fournisseurs, voilà le tableau peu reluisant qui en sort.