L'art du meurtre
de Chrystel Duchamp

critiqué par Page , le 4 janvier 2020
(Rennes - 35 ans)


La note:  étoiles
C’est de l’art et du cochon
Si la jeune artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis se met le sexe à l’air devant divers tableaux dans les musées, ici c’est un artiste qui commet des crimes sur des victimes peut-être consentantes car ces dernières sont attachées à des pratiques sadomasochistes. Les scènes de meurtre se révèlent peu à peu, dans ce roman, des hommages à des oeuvres d'art... Dans les deux cas, on est dans la réinterprétation d' œuvres de l’histoire de l’art sous la forme de performances.

L’héroïne est une jeune officier de police dont la vie privée bien complexe est largement développée. La personnalité de certains de ses collègues de travail est esquissée. Le ressort du récit nous rappelle que l’auteure porte le même nom de famille (Duchamp) qu’un artiste pionnier de l’art contemporain, prénommé Marcel. Par ailleurs elle habite la ville de Saint-Étienne connue pour la richesse de son musée d’art moderne et contemporain.

Une citation très significative : « L’art nous est vital depuis la nuit des temps. Laisser une trace est un besoin ancré au plus profond de nous. Une quête d’éternité ».