Le surréalisme et la peinture
de André Breton

critiqué par Veneziano, le 14 décembre 2019
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
S'écarter de l'art figuratif, pourquoi et comment
André Breton, pape autoproclamé du surréalisme, explique pourquoi et comment s'écarter de l'art figuratif, dont le tour a été fait depuis longtemps. Il relate son choc émotionnel pour Picasso et Braque, puis se penche sur les voies que peut, voire doit, prendre l'art en général, le surréalisme en particulier. La destructuration, la recomposition, l'analyse du rêve et de la psychanalyse, la méthode de l'immédiateté et de l'intuitif constituent autant de pistes à explorer. C'est qu'il expose dans une première partie, assez courte.
Dans une seconde partie, assez longue, il se livre à des présentations monographiques d'artistes contemporains, surréalistes pour la plupart mais pas exclusivement, pour en expliquer quel en est l'apport et ce qui l'émeut chez chacun d'eux, chaque chapitre s'avérant synthétique et illustré.
Cet ouvrage assez long, dense et ludique, permet de faire le tour des investigations auxquelles se livre l'art de l'entre-deux-guerres à 1960 environ. Pointilliste, riche en détails, il invite à réfléchir et en apprend assez long. C'est intéressant.