En soignant, en écrivant
de Martin Winckler

critiqué par Cuné, le 12 juin 2004
( - 56 ans)


La note:  étoiles
le parler-vrai...
Quelle belle maison d'édition ! Jamais entendu parler ! Les pages sont lourdes et brillantes, glacées, la couverture rigide... Une merveille.
Bon ici, Martin Winckler nous livre plusieurs de ses textes, souvent commentés, annoncés, remaniés; des textes parus dans Libération, la revue Prescrire, la maladie de Saches, la vacation.... Sur le rôle du médecin, sa fomation, son désarroi face aux patients, son énervement, sa vision du monde, de la médecine et de l'écriture.
Ce qui fait que j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce bouquin. Et pourtant non ! Et au hasard d'un texte on retrouve la fraîcheur et le ton qui font mouche et qui nous touche.
Comment dire .....
Martin Winckler n'est pas une grande plume pleine de lyrisme et tutti quanti... mais comme le dit Laëtitia c'est une personnalité attachante, il y a une magie qui s'opère dans ses écrits , on sent qu'il ne triche pas.
Et moi, j'aime ça !
une bonne approche de Winckler 8 étoiles

Tout à fait d'accord avec Cuné en ce qui concerne cette maison d'édition (et le reste aussi!) pour moi totalement inconnue mais qui offre un beau papier blanc un peu glacé dans une belle couverture de Gustav Klimt, ce qui n'est pas le cas du mauvais papier poche de chez J'ai Lu, où ce titre a été réédité depuis. Mais bon, le contenu est l'essentiel quand même d'un livre :
Si vous ne connaissez pas encore Martin Wincker, écrivain, médecin, et spécialiste des séries télé américaines, ce livre-ci vous en offre une bonne approche : il s’agit de chroniques et d’articles publiés dans la revue Prescrire ou dans d’autres revues médicales, ainsi que d’extraits de ses romans les plus connus : la vacation (1989) et la maladie de Sachs (1998). Pour les amateurs de ses romans (dont je fais partie), c’est un bon complément, où l’on retrouve les points forts de cet homme en tant que médecin : son humanité, le sens de l’écoute, et le bon sens tout simplement. Il n’hésite pas non plus à porter un regard très critique sur l’enseignement de la médecine en France, ou sur ses confrères, avec très souvent une bonne pointe d’humour. Bel hommage à son père aussi, qui était également médecin.

Laure256 - - 51 ans - 30 novembre 2005