La piste noire
de Åsa Larsson

critiqué par Darius, le 9 janvier 2019
(Bruxelles - - ans)


La note:  étoiles
crime et argent sale
On retrouve le cadavre torturé d’une belle jeune femme dans une cabane au bord d’un lac dans le nord de la Suède

Comme pour ses autres enquêtes, c'est l'inspectrice Anna-Maria Mella une mère de 4 enfants, qui va mener l'enquête, accompagnée de Sven-Erik Stalnacke.

Elle n'est pas la seule à faire des recherches. Elle est épaulée par l'avocate fiscaliste Rebecka Martisson, qui ne se remet pas de meurtres qu'elle a commis et dont la notoriété la précède où qu'elle aille.

La jeune femme assassinée est la responsable communication d’une grosse société qui fait des affaires louches avec l’Ouganda. On pénètre dans sa vie intime et on cherche soit un jeu sexuel qui a mal tourné, soit un amant qui voudrait se venger.

On sent que l’auteur a été avocate d’affaires avant de se lancer dans l’écriture. Elle nous décrit toute une série de tractations plus ou moins illégales que font les sociétés pour éluder l’impôt, rouler le fisc, faire des délits d’initiés, racheter et vendre en bourse.. bref, cela lasse un peu à la fin.

L‘inspectrice Anna-Maria Mella est mère de 4 enfants, dont le plus jeune n’a que 4 ans.. Je ne vois pas non plus l’intérêt de se pencher sur sa vie privée avec ses gosses et son mari, cela n’apporte rien à ce roman policier.

On pénètre aussi dans la vie intime de ce chef d’entreprise, Mauri Kallis, enfant abandonné par une mère junkie et qui a réussi à créer une success story et qui fait la une de « Forbes ». Dans le roman, il est très amoureux de la belle Inna Wattrang, la jeune femme assassinée. C’est un peu anachronique de lire que son décès ne le touche absolument pas, aucun signe avant-coureur n’étant annonciateur d’un tel détachement.

J’ai quand même passé un bon moment mais ce n’est pas le meilleur thriller qu’on puisse trouver.