Le blues du boxeur
de Michael Enggaard

critiqué par CHALOT, le 22 août 2018
(Vaux le Pénil - 76 ans)


La note:  étoiles
Un roman social
« Le blues du boxeur »
roman de Michael Engaard
317 pages
mai 2018

Roman social

Ils sont boxeurs de père en fils.
Frank est le dernier de la lignée.
Au lieu de poursuivre une carrière, il a rangé ses gants de boxe après une victoire ….
Quand son père est victime d'un grave accident, Frank récupère ses dettes et quelques menaces anonymes sérieuses.
Les inconnus de plus en plus menaçants s'en prennent à une des voitures qu'il accueille dans sa carrosserie où il œuvre comme mécanicien.
Il est prêt à en découdre, certes, voire même à reprendre ses gants et les combats.
L'infirmière à domicile qui soigne son père commence à entrer dans sa vie...
Cabossée comme lui, pour des raisons qui lui sont propres, elle hait la violence et aimerait bien que tout ceci finisse et que Frank change son intention.
L'auteur, journaliste de son état,nous livre son premier roman.
Il décrit avec fougue une certaine société danoise où la recherche des performances est comme partout ailleurs le nerf de la guerre.
Chacun cherche à briller et à se débarrasser de ses adversaires.
Pour vivre et être enfin heureux il faut parfois tuer ses démons, Ellen la jolie et douce infirmière a décidé de s'occuper définitivement des siens....
Ce roman social est souvent drôle et jamais ennuyeux, le style alerte de l'auteur nous offre là une histoire qui ressemble à un suspense policier.

Jean-François Chalot