21 robes: Toutes les robes ont une histoire
de Lindsay Jacques-Dubé

critiqué par Alapage, le 18 juin 2018
( - 50 ans)


La note:  étoiles
Quelque peu déçue...
Extrait : J’ai tout mis de côté pour un boulot que je viens de perdre, je suis cassée, plus célibataire que jamais et seule âme qui vive, là où j’habite. Bien sûr, il y a le chocolat. Mais lorsque les gens ne disent plus que tu es hot, mais plutôt « voluptueuse », c’est qu’il y a peut-être eu trop de chocolat, justement. Et voluptueuse, c’est quand même très près de volumineuse…

De mémoire, c'était mon premier roman de chick-lit québécois que je lisais. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais j'étais enthousiasmée de découvrir une auteure de mon petit coin de pays. Le synopsis m'a accrochée donc je me suis lancée.

Jean Charest vient de perdre ses élections et du même coup, Marguerite Blais perd son poste de ministre. Pour Lindsay, c'est la catastrophe, car elle travaillait au bureau de Mme Blais. Elle se retrouve sans emploi à l'âge de vingt-cinq ans. Elle est toujours aussi célibataire qu'avant les élections et elle cherche la perle rare.

Depuis qu'elle a perdu son emploi, Lindsay a ouvert un blogue et nous raconte ses péripéties face à la recherche d'un emploi et d'un prince charmant. Elle se livre à coeur ouvert sur son blogue et pour se faire, elle associe ses jolies robes à chacune de ses sorties.

Au premier abord, l'idée d'associer les robes aux événements vécus par l'auteure m'a semblé une excellente idée et j'étais certaine de me plaire en lisant toutes les petites histoires. Je m'attendais à lire des événements cocasses, des aventures hors du commun. Mes attentes étaient peut-être trop élevées... toujours est-il que je ressors quelque peu déçue de cette lecture.

Effectivement, c'est de la chick-lit, c'est léger et en principe, je n'aurais pas dû me perdre dans le récit. Mais le fait est là! Parfois l'auteure part sur une idée pour en emmener une autre sans pour autant en avoir terminer avec la première. Du coup, on s'y perd et c'est bien dommage.

J'ai bien aimé les petites anecdotes entourant la vie politique de l'auteure. Cela ajoute un élément que l'on ne retrouve pas habituellement dans la littérature. Également, l'humour associé à sa conquête du prince charmant et ses pensées face à la nourriture m'ont parfois fait sourire. Ce n'est peut-être pas original, mais c'était léger... tel que souhaité lorsque je décide de lire ce type de roman.