Alors.. Bitna est une étudiante coréenne sans le sou, payée pour raconter des histoires à une dame, malade incurable, afin de lui permettre de s'échapper un peu de son monde de souffrance. Nous sommes à Séoul. Comme partout il y a des riches et des pauvres, de la violence, un air difficile à respirer
Dès qu'on touche au concept du monde asiatique, il tombe du ciel des écrivains l'idée de commettre des textes épurés qui en se suivant finissent par trouver un sens. En grattant bien dans votre jardin vous finirez par trouver un trésor et si vous ne le trouvez pas, fermez les yeux... un petit caillou fera l'affaire.
L’imprononçable LE CLEZIO s'est sans doute dit que tout comme "Monsieur Origami" de Jean-Marc Ceci, il était possible de vendre du papier avec quelques petites histoires raccordées par des pages blanches. Les éditeurs adorent ça et les imprimeurs aussi pour faire des économies d'encre.
Reste donc le lecteur qui paiera 18 euros et cinquante centimes pour espérer y croire encore.
Que dire ? comment exprimer ma rage, ma colère, mon désarroi. Je ne sais !
Je ne dirai pas que ce livre est mauvais, je pencherai du côté de celui qui croit que l'auteur s'est trompé de catégorie. La bibliothèque verte ou rose est là et des parents aimants pourraient endormir leur progéniture le soir avec quelques pages de BITNA !
Monocle - tournai - 65 ans - 3 mai 2019 |