Pénitence
de Philip Kerr

critiqué par Cecezi, le 13 avril 2018
(Bourg-en-Bresse - 43 ans)


La note:  étoiles
Ca alors...!
Eh bien je ne m'attendais pas à ça, surtout dans la plutôt formatée collection du "Masque".
Pour l'histoire, nous suivons Gil Martins, agent du FBI de la section anti-terrorisme localisée à Houston. Il est également, et c'est là l'essentiel, en pleine crise religieuse, ne sauvant qu'un semblant de religiosité pour préserver l'harmonie de son couple... qui ne tarde pas d'ailleurs à voler en éclats. Le voici un peu perdu entre plusieurs affaires qui se croisent, mais aussi ses doutes personnels. Mais tout bascule lorsqu'il se met, au départ pour son enquête, à fréquenter d'un peu trop près une église un peu particulière... l'église Izraël.
Je comprends que l'on puisse rester perplexe face à cette fin on ne peu plus particulière, provocante, qui va jusqu'au bout, tout en évitant toute résolution rationnelle que l'on attendrait avec ce genre de récit. Les propos sont étonnants... puisqu'il s'agit d'insérer un protagoniste qui n'est autre que Dieu lui-même, mais un dieu primitif, originel, provenant de sa caractérisation littérale dans la Bible.
On peut ne pas aimer l'expérience, d'autant plus que l'intrigue est touffue, foisonnante, et que le style (traduction) est parfois un peu lourd. En tous cas pour ma part, je suis resté scotché.