Traité politique
de Baruch Spinoza

critiqué par Henri Cachia, le 1 avril 2018
(LILLE - 62 ans)


La note:  étoiles
Politique et Philosophie...
Comment lire aujourd'hui Spinoza, quand on n'est pas philosophe, mais qu'on s'y intéresse.

Un traité politique d'un auteur du XVIIème siècle, où toute notion qu'elle soit sociale, culturelle, politique, religieuse n'avait évidemment pas les mêmes connotations.

Quand par exemple la notion de Dieu chez cet auteur renvoie à la Nature, au sens d'un lien avec tout ce qui nous entoure. Je pensais auparavant que Spinoza était un philosophe religieux, avant d'entendre une conférence de Gilles Deleuze. Par Dieu chez Spinoza, il faut toujours entendre Nature.

Alors prudence sur certains mots employés pour définir les trois régimes politiques : monarchique, aristocratique, démocratique. Même si nous sommes à quatre siècles de distance, ce Traité est plutôt intéressant sur l'organisation de la Cité.

Pour qu'elle fonctionne au mieux, il est nécessaire qu'il y ait renouvellement des élus (pour aller vite), notamment dans les différentes commissions, donc à tous les niveaux.

Egalement, un apport de personnes venant du dehors, pour apporter du neuf dans la façon de penser la Cité, est souhaitable.

Bref, je ne saurais recommander cette lecture qu'avec prudence... En resituant chaque concept dans son époque.

J'ai cru comprendre que les noms de famille au bas de l'échelle sociale, n'existaient pas encore à cette époque. Et qu'il trouvait important de nommer ces gens-là pour mieux les situer.

Assurément à creuser...