La fiancée des corbeaux
de René Frégni

critiqué par Hamilcar, le 30 mars 2018
(PARIS - 68 ans)


La note:  étoiles
Une ode à la terre et à l'autre
Journal d'un homme solitaire, ce livre est un hymne à la beauté sèche et brûlante qui caractérise cette belle région, entre Manosque, Marseille et Moustiers-Sainte-Marie. L'auteur nous la dépeint avec ses chaleurs et ses froidures, avec les gens qui la composent, brossés de nostalgies et d'attachements.
Au détour de chemins ravinés de soleil, à la fenêtre offerte de la cité, des personnages se croisent et se posent, s'invitent; un vieil homme dont la mémoire défaille et qui imagine ses oliviers comme autant de spectres, un truand qui s'essaye en littérature, une femme, belle et généreuse, dont on ne sait ce qu'elle est véritablement pour l'auteur, et René Frégny lui même qui conte ses quotidiens d'homme seul à la recherche de tout ce qui l'entoure.
Ce beau livre sans scénario est une ode à la vie, à l'amour de la terre et de l'autre.
Un banc pour se poser.