Le nouveau pouvoir
de Régis Debray

critiqué par Colen8, le 6 octobre 2017
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Bonne chance !
Ce court texte du philosophe de gauche qui fut un temps la plume de François Mitterrand est ambigu, comme si du bout de celle-ci il souhaitait la réussite du mandat présidentiel d’Emmanuel Macron. Toujours généreux en formules allusives mais percutantes, riches en digressions littéraires et philosophiques (« la génération Ricœur », titre du dernier chapitre), il n’en cultive pas moins les stéréotypes sur l’incidence de la révolution numérique, la financiarisation de l’économie, le naufrage des médias dans l’océan de la facilité, la mainmise du marché érigé en tant que valeur dès la naissance du protestantisme. L’ONG Transparency International apôtre de l’anti-corruption vis-à-vis dirigeants de la planète est égratignée au passage : n’a-t-elle pas été fondée par un ancien directeur de la Banque Mondiale, quelques géants multinationaux ne siègent-ils pas à son conseil d’administration ?