On m'avait vendu Ragnar Jónasson comme étant le "nouvel Indridason".
Après avoir lu Snjór, j'étais impatient de commencer la lecture de Mörk, de retrouver l'atmosphère obscure de Siglufjördur, ses habitants, et de retrouver Ari Thór
J'attendais de ce roman au vu du résumé du suspense voire des frissons, soyons fou.
Malheureusement ce roman n'a pas tenu ses promesses, même si la lecture n'est pas désagréable le style est très simple, un peu trop même et surtout sans émotion.
L'intrigue est assez plate, le récit est sans relief dans le sens où les rebondissements sont peu nombreux, les personnages ne sont pas très profonds mis à part peut-être celui d'Elín, et surtout le dénouement est décevant à mon goût.
Certains éléments de l'intrigue sont intéressants mais pas assez exploités à mon goût, je pense surtout à l'histoire de Jódis, où là encore il n'y a pas assez d'émotion dans le récit.
Ce qui ressort le plus du récit c'est la violence en Islande, et en particulier la violence conjugale, que résume bien ce passage: "L'Islande, un pays paisible, sans violence? Conneries! C'est sûr, en surface tout à l'air tranquille, aimable, mais derrière les portes closes, c'est un secret embarrassant que l'on cache. La violence domestique. Et personne ne veut le reconnaître, encore moins en parler."
Haas Nigen - France - 33 ans - 11 août 2018 |