Jardin fatal
de Patrick Cauvin

critiqué par Rainette, le 27 avril 2004
(Bruxelles - 62 ans)


La note:  étoiles
méfiez-vous de vos rosiers
Avec Patrick Cauvin on est rarement déçu: intrigue bien ficelée, climat étrange.
Pour son dernier roman, il nous entraîne dans les méandres d'un suspense "botanique" qui feront surgir les questions des manipulations génétiques (OGM).

C'est l'histoire d'un couple où tout va bien jusqu'au jour où les expériences menées par le collaborateur d'Allan ( le mari) tournent mal. Au bout de quelques jours se produisent dans les rosiers "cobayes" des modifications au niveau des racines et puis un beau jour un rosier disparaît. Commence alors une série d’incidents étranges : d’abord des oiseaux morts, étranglés ou décapités, puis le chat qui meurt. Max-Max ( le fils) se réveille en hurlant, le cou strié et sanguinolent. Accident de voiture, de car, meurtres se succèdent... Il faut se rendre à l’évidence : l’expérience de l’apprenti-sorcier tourne au cauchemar. Les modifications génétiques imposées au rosier ne l’ont pas seulement doté du don de se déplacer, mais l'ont transformé en tueur vert.
Presque parfait 8 étoiles

Alan, un chercheur en laboratoire, a une vie paisible. Mais elle va laisser place à une vie de cauchemar à cause de la découverte d'un sérum permettant aux plantes de vivre sans leurs racines.

J'ai bien aimé ce livre car il commence par une chose banale. Le lecteur pense donc tout de suite que le livre va être ennuyant et se finira par une chose banale ; mais l'histoire prend une tournure de plus en plus intéressante et change totalement l'opinion du lecteur. Ce livre a quasiment tout pour être parfait : une histoire captivante, des personnages principaux bien décrits et du vocabulaire abordable. Seule ombre au tableau, le style de langage. Pour moi, on ne passe pas d'un langage soutenu à un langage familier.

PetitRayonDeSoleil - - 25 ans - 26 février 2016


Puissance végétale 8 étoiles

Ces rosiers maléfiques entraînent le lecteur dans un virage dangereux. On y croit, on a peur de croiser des plantes dangereuses qui nous attaqueraient. Le sentiment de gêne reste présent longtemps après avoir fini le roman.

Patrick Cauvin, éternel maître du suspense paranormal sait nous tenir en haleine suffisamment longtemps pour qu'on n'oublie jamais ses romans qui finissent par nous paraître réels...

Bien joué !

Critique - Trets - 63 ans - 2 octobre 2008