Qui mène me suive
de Mirli

critiqué par Débézed, le 6 juin 2017
(Besançon - 76 ans)


La note:  étoiles
Comme un jongleur
Mirli qui se cache derrière ce nom d’artiste de cirque ? Ce pseudonyme pourrait convenir à un clown, l’auteur a la drôlerie et commet les facéties nécessaires à la fonction.

« Rien de plus cuisant qu’une phrase bien crue. »
« Bernard s’appela soudainement Bertrand. »
FIN

Il pourrait aussi convenir à un jongleur, il a l’adresse et l’habilité pour jongler avec les mots. Alors peut-être un clown jongleur capable de faire danser les mots et de leur faire dire ce qu’ils ne voudraient pas forcément dire.

« Quand une femme porte un sombrero, ça mexique. »
« Je n’aime pas tout ce qui prête à contusion »

Mais attention, le clown peut aussi lancer des piques acérées pour dénoncer les travers de certains qu’il ne nomme pas forcément.

« Les escargots policiers font-ils plus de bavures ? »

Sans oublier de se flageller lui-même en lançant quelques formules pleines de dérision.

« En entamant cette phrase, j’ai d’abord cru qu’elle n’aboutirait à rien, mais maintenant j’en suis sûr. »

Et lancer quelques blagues très drôles pour détendre le lecteur chamboulé par les aphorismes trop sophistiqués.

« Simplifiez-vous la vie : compliquez-vous la mort. »
« J’aime tout ce qui est plus qu’il n’en faut. »

N’oublions l’illustrateur, l'auteur lui-même, qui a su mettre en dessins sa drôlerie et son esprit.