Le joli mois de mai - Prequel de La maison aux secrets
de Catherine Robertson

critiqué par CC.RIDER, le 17 mai 2017
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Une Alice néo-zélandaise
Gwyn, frère de Cady et Olly, petit ami de la même, passent leur temps à se disputer, à se chamailler pour savoir ce qui convient le mieux à leur belle. Celle-ci en a d’ailleurs assez de subir leurs sollicitudes et leurs influences contradictoires. Tous trois sont à la veille de la fête de mai, celle du renouveau, du printemps qui l'emporte enfin sur l'hiver. La nuit des esprits où toutes sortes de choses étranges peuvent se produire. Et voilà que se présente Oran, un bel inconnu qui risque de mettre tout le monde d’accord. Puis Cady part la nuit dans la forêt en suivant un autre homme qu’elle ne connait pas non plus…
« Le joli mois de mai » est une longue nouvelle (ou une novella) un peu étrange où l’on sent une certaine inspiration de Lewis Caroll. C’est assez poétique, un brin onirique, voire psychanalytique. L’auteur évoque les traditions anciennes d’une plume alerte, agréable et assez descriptive. Tout tourne autour de Cady, l’héroïne aussi naïve qu’indécise qui finit par se lancer contre toute attente. Les hommes ne sont que des personnages secondaires sans grande importance qui apparaissent et disparaissent comme dans un théâtre d’ombre. L’ensemble est divertissant mais sans grande profondeur ni développement psychologique ou dramatique. Il ravira les amateurs du genre d’autant plus qu’il est proposé gratuitement par l’éditeur Charleston.