Pourtant j'ai eu un ours en peluche...
de Jacques Gaillard

critiqué par Ludmilla, le 10 octobre 2016
(Chaville - 68 ans)


La note:  étoiles
L’amour des bêtes – oui mais jusqu’où ?
Le narrateur, en prison, raconte son histoire.
Il a été licencié à quarante-sept ans. Entre autres choses, il s’achète une télé – et la regarde.
« Je n’ai pas tardé à comprendre que j’avais, en fait, acheté un zoo ». « ..les bestiaux, ils sont partout. Sauf sur les chaînes sportives, comme pour dire que la seule différence entre l’animal et l’homme, c’est que les animaux ne font pas de sport »
« Mais tout ce qu’on me disait de ces animaux me donnait la chair de poule »
Le grand requin blanc « était un fléau » , « un mangeur d’hommes ». Mais « …il fallait ABSOLUMENT protéger le grand requin blanc […] protester contre [… ] les touristes imprudents qui dérangeaient le monstre. La zone de protection était évidemment à cinq cent mètres au large d’une plage… »
« Et pendant que Walt Disney dessinait des lapins capables de nous faire fondre en larmes, on fabriquait la bombe atomique. »

Il va finalement acheter une arbalète et …

Un livre distrayant qu’on referme en se demandant où sont nos priorités – et ce que valent les informations qui parviennent jusqu’à nous.