Nelson - tome 16 - Déplorable surprise
de Christophe Bertschy

critiqué par Septularisen, le 25 mai 2016
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
DIABLOTIN FOREVER!...
Que pensez-vous qu’un diablotin puisse faire avec 5 boîtes de Jelly pudding ? (1) Ou bien encore comment Nelson peut-il faire un jacuzzi au poisson rouge? Ou encore qu’est-ce qu’une partie de « boules de glace » ? (3)

Plusieurs fils rouge dans cet album, la 16ème aventure de notre diablotin préféré. Tout d’abord, Linda la nouvelle assistante du patron de Julie et d’Hubert, à cause de laquelle tous les hommes du bureau se comportent comme des coqs, et qui trouve Nelson « adorable ». (Elle changera très vite d’avis après une journée passée avec lui !...). Ou bien encore la visite de Julie chez le dentiste (image de couverture), dentiste chez lequel on s’en doute Nelson va s’en donner à cœur joie!

Mais, c’est surtout l’arrivée Lucie, la fille du directeur de Julie et d’Hubert au bureau, qui va révolutionner la « petite vie tranquille » des nos héros. En effet celle-ci se révèle très vite être une calamité encore pire que Nelson!... (Si, si c’est possible!...). Elle arrive même à lui faire « concurrence » sur ses bêtises, au point d’obliger Nelson à lui rappeler que le diablotin c’est... Lui! Et à partir de la, provoquer le renvoi de Julie!...…

Comme dans les autres albums de BERTSCHY on retrouvera outre Nelson, sa «propriétaire», Julie et Floyd le labrador de celle-ci. Les autres personnages récurrents de la série sont, bien sûr, au rendez-vous : Dolorès la jeune sœur « gothique » de Julie, Hubert son collègue, ainsi que leur patron. Sans oublier Spoutnik et Frolo les deux chiens amis de Floyd, mais aussi toute une ribambelle de personnages plus tous incroyables les uns que les autres comme p. ex. Père Noël, ses lutins, Stupidon (oui, oui vous avez bien lu Stupidon et non pas Cupidon…), etc…

Rappelons que comme toujours avec les albums de la série « Nelson » (personnage crée au départ pour paraître dans les journaux), celui-ci se compose de strip de 1,2 3 ou 4 cases, au cours desquelles se déroule l’entièreté du gag, même si parfois l’histoire (et donc le gag…), se poursuit sur plusieurs strip. Pas question ici de parler des dessins ou de découpage de la BD qui sont toujours les mêmes. L’accent est surtout mis sur le gag en lui-même et le rire, quand ce n’est pas le fou rire, provoqué par la situation décrite… Les dessins et les couleurs n’ont donc absolument rien d’exceptionnel, mais, ce n’est pas vraiment ce qu’on leur demande dans une série comme celle-ci!...

Attention, ceci n’est pas une BD à lire dans les transports publics, au risque de voir les autres voyageurs vous regarder « de travers », interloqués par vos fous rires quand vous la lisez ! Croyez-moi sur parole, j’en ai fait l’expérience!...

(1) Il les verse dans la baignoire de Julie pendant que celle-ci fait son bain et la transforme et la transforme en statue vivante Pg. 10 ; (2) Il verse un tube entier d’aspirine dans l’aquarium Pg. 15 ; (3) Une partie de tennis mais en utilisant des boules de glace Pg 22.