Kaufffmann est depuis longtemps intéressé par la personne de Napoléon et il a repéré la bataille d'Eylau (8 février 1807) comme moment de retournement du destin de son héros, p.41: .."Eylau présente tous les caractères de la catastrophe qui va le mener insensiblement à Saint-Hélène." D'autres références lui permettent également d'indiquer que l'année 1807 est celle où commencent à se manifester des signes de dégradation physique et mentale de Napoléon.
Il organise donc un voyage familial pour le deux centième anniversaire de cette bataille. Et son récit mêle une très large quantité d'ingrédients plus ou moins liés au sujet principal: le voyage familial, le "Colonel Chabert" de Balzac, le film d'Yves Angelo, Julia l'interprète russe, le tableau de Gros, le récit historique de la bataille, les généraux de Napoléon, la description des lieux visités, diverses remarques en tous genres, etc. Il en résulte un galimatias plutôt intéressant, mais trop confus (il y a de nombreuses redites) et parfois d'une redoutable banalité. Comme dit la critique précédente :"pas de quoi se pâmer pour autant".
Falgo - Lentilly - 85 ans - 17 août 2017 |