Le Chant du converti
de Sebastian Rotella

critiqué par Pytheas, le 22 janvier 2016
(Pontoise - Marseille - 59 ans)


La note:  étoiles
let's tango in Paris
4ème de couverture : Valentin Pescatore essaie de faire table rase du passé et de tout recommencer à Buenos Aires. Il y travaille pour une entreprise de sécurité dirigée par Facundo, un Juif argentin. Un jour, à l'aéroport, il tombe sur Raymond, son ami d'enfance, malfrat à ses heures, qui réapparaît après une décennie de silence, passée " en marge ". Valentin s'interroge sur le hasard qui aurait amené Raymond à croiser de nouveau sa route. Quelques jours plus tard, un attentat monstrueux fait des centaines de victimes dans un centre commercial du quartier juif de Buenos Aires et un appel intercepté sur l'ancien téléphone de Valentin fait de lui un suspect. Or la dernière personne à qui il a donné ce numéro dont il ne se sert plus est justement Raymond. Il commence à soupçonner que ce dernier est lié à l'attentat. Pour se disculper, Valentin n'a d'autre choix que de rejoindre un bataillon d'officiers du renseignement venus de trois pays, dont l'agent français Fatima Belhaj, et de s'embarquer dans une chasse à l'homme mondialisée. Le principal suspect n'est autre que celui qui autrefois était son meilleur ami.


De la trempe de "la griffe du chien" de Don Winslow et de "citoyens Clandestins" de DOA, ce roman nous fait découvrir une autre facette des cartels de la drogue sud- américains liés aux Islamistes. On ne s'ennuie pas une minute tant le rythme est soutenu et l'histoire prenante.
Mais il va falloir que j'arrête de lire ce genre de roman si je veux garder un infime espoir en l'humanité.