Romancier japonais, né en 1886, Junichirô Tanizaki est considéré comme le chef de file de l'école néoromantique japonaise. Certains de ses ouvrages ont été traduits en plusieurs langues et portés à l'écran. Il s'éteint en 1965.
Avec "Le coupeur de roseaux", l'auteur nous projette dans le passé avec une immense nostalgie.
Tout débute par une promenade à pied autour du sanctuaire de Minase, dans la région d'Okamoto. Un personnage se perd dans la longue contemplation du clair de lune sur les rives du fleuve Yodo.
"En contemplant cette lune, je me peignais les fantômes du passé disparu".
Mais bientôt, il va rencontrer un individu qui lui contera une histoire d'amour improbable; celle de son propre père.
Histoire qui nous fait pénétrer dans la bourgeoise japonaise, son raffinement, ses moeurs codifiés et un sens aigu de l'honneur.
Un court récit poétique, empreint de nostalgie. Une histoire d'amour absolue que les codes sociaux vont tenir à bonne distance.
Un très agréable moment de lecture.
Frunny - PARIS - 59 ans - 29 octobre 2012 |