Une ado fille de reine d’Égypte décide de faire face à l’envahisseur qui occupe et terrorise son pays chéri. A son tour, elle devient Reine, épouse un ado qui lui a sauvé la vie, le fait Pharaon. Ensemble, ils font deux enfants. Pharaon 1 se fait tuer par les vilains. Fiston numéro 1 prend le relais, toujours aidé de maman. Pharaon 2 se fait tuer par les vilains, sans avoir eu le temps de se marier. Fiston 2 prend le relais et devient Pharaon 3, et toujours aidée de maman, ils libèrent l’Égypte. Point final.
Deux catégories de personnages s’affrontent dans ce roman : les Méchants, gros, gras, cruels, lâches, lubriques et sadiques et les Gentils, beaux, grands, sveltes, dévoués et courageux. Une seule exception, un Gentil, beau, grand, svelte, dévoué et courageux qui n’est en fait qu’un misérable espion à la solde des Méchants, gros, gras, cruels, lâches, lubriques et sadiques.
Les méchants vont payer, les gentils vont gagner, il suffit juste d’être assez patient pour attendre la fin du troisième tome.
Une histoire d’une linéarité exaspérante…
Un roman qui, si les méchants n’étaient pas aussi méchants et, croyez-moi, ils le sont vraiment, trouverait naturellement sa place dans la bibliothèque rose.
Manu55 - João Pessoa - 52 ans - 30 avril 2005 |