critiqué par Bafie, le 14 novembre 2015
( - 62 ans)

La note: étoiles

Hommes et arbres au pays de souvenances.

L’« IF », arbre séculaire aux racines noueuses, à la silhouette torturée accueille Nimet l’homme sans mémoire. Au prénom choisi par ses hôtes à la mémoire d’un poète turc.
Un livre au récit tortueux comme le sont les silhouettes d’arbres.
Un livre pas trop épais mais qui demande d’être lu dans le calme.
Des mots, un récit qui résonnent alors au plus profond.
Différents thèmes s’entrecroisent au fil du récit : la mémoire, l’oubli, la culpabilité, les orphelinats, maisons d’enfants sans mémoire et désireux de l’oubli.
Un triste récit si ce n’est qu’Alan s’ouvre à sa mémoire.
C’est ma première lecture de Luc Baba et je prolongerai la rencontre tant ses mots me parlent.
J’écris cette lecture le 14/11/2015 et celle lecture se clôt que une porte peinte en bleu. Symbolique.