Supreme Power, Tome 5 : Nighthawk
de Daniel Way (Scénario), Steve Dillon (Dessin)

critiqué par Antihuman, le 11 novembre 2015
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Dis-leur que c'est que le début"
Fait plutôt original pour un comic, ici le protagoniste est Noir (parceque, bien sûr, un super-héros ne PEUT PAS être Noir et de plus, s'habiller avec des vêtements noirs) et donc strictement personne ne le soupçonne: bonne planque... Les bases sont donc adroitement posées et l'on peut découvrir ce qui est finalement une narration classique typique de chez Marvel sans pour autant devoir se procurer le tome 1 ou le 499 pour comprendre.

De plus, malgré des diatribes un peu démagos sinon faciles et commerciales, on observera que ce super héros ne fait décidément rien comme tout le monde et aussi qu'il ressemble un tant soit peu à cet autre homme-chauve souris qui vit à Gotham. Egalement le méchant cruel de ce volet, le Clown, qui évoquera surtout aux esprits initiés de la BD le Joker, mais qui fait évoluer dans l'absurde une histoire déja bien sournoise dans son fondement.

Donc par certains cotés; ça ressemble un peu à la pelouse du voisin, et par d'autres, ça ressemble à rien, sinon à d'autres comics naturalistes tels que le Preacher. De même, on a jamais vu non plus un super héros qui défend la nativité et les valeurs chrétiennes - décidément Nighthawk se la donne.




synopsis

On découvre de plus en plus de surhumains sur Terre. Le premier à s'être manifesté, Hyperion, a échappé au contrôle du gouvernement américain. D'autres, des êtres humains sans pouvoirs particuliers, sont devenus des super-héros pour défendre la population contre toutes sortes de menaces. L'un d'eux, Nighthawk, doté d'une force et d'une agilité hors norme, a recours à des méthodes souvent violentes. Et aujourd'hui, il va devoir déployer tous ses atouts pour venir à bout de l'intraitable Clown. Un récit palpitant, ancré dans l'univers Supreme Power imaginé par J. Michael Straczynski, signé Daniel Way (Wolverine) et Steve Dillon (Preacher).