Poussière d'os
de Simon Beckett

critiqué par Marvic, le 28 août 2015
(Normandie - 65 ans)


La note:  étoiles
Des cendres dans la tempête
David Hunter est anthropologue médico-légal. Prêt à rejoindre Londres après une enquête difficile à Glasgow (La mort à nu), il n'a pas le temps d'arriver à l'aéroport qu'il est appelé par le commissaire Graham Wallace. Celui-ci vient de recevoir un appel de Brody, collègue à la retraite vivant sur l 'île de Runa dans l'archipel des Hébrides extérieures, à quelques kilomètres des côtes écossaises, qui vient de découvrir un cadavre partiellement calciné.
Un grave accident ferroviaire ayant eu lieu, il manque de personnel pour se rendre dans cette lointaine île, d'autant plus qu'on ne peut être sûr que la victime a bien été assassinée.
Hunter confirmera rapidement la thèse du meurtre, bientôt suivi par d'autres.
La tempête faisant rage, l'île se retrouvera isolée du monde, sans électricité ni communication.
L'enquête aura donc lieu dans un cercle hostile et très fermé d'une dizaine de personnes, refusant l'intrusion du médecin dans leurs vies.

Nous nous retrouvons dans le schéma classique du roman policier tel que les "10 petits nègres" de l'inégalable Agatha Christie.
Il y a aussi un peu de Patricia Cornwell dans cette façon de décrire minutieusement et complaisamment les cadavres ; d'ailleurs, comme elle, l'auteur cite "La ferme des corps", lieu de formation de la profession des héros.
Chaque personnage étant un suspect potentiel, on a des doutes mais pas de certitudes avant la fin du roman. Ce qui est un bon point. Et pour continuer mes remarques professorales, je dirai "Bon élève, mais peut mieux faire".